Lors du 65e Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO à Abuja, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a vivement critiqué l’image de la CEDEAO en tant qu’organisation perçue comme soumise aux influences extérieures. Il a exprimé ses inquiétudes quant au fonctionnement de la Communauté, soulignant que cette perception est « éloignée des populations qu’elle a pour mission historique de servir ».
M. Faye a appelé à une réflexion profonde sur les « sanctions communautaires extrêmes » qui, selon lui, « renforcent l’idée d’une institution qui punit ses populations au lieu d’être à leur service et à leur secours ». Il a suggéré que la CEDEAO se débarrasse des clichés et se concentre davantage sur les besoins et les aspirations des populations ouest-africaines.
Lire aussi : Le duo Diomaye Faye-Gnassingbé parviendra-t-il à convaincre les pays de l’AES ?
Malgré ses critiques, Bassirou Diomaye Faye a réitéré « l’ancrage du Sénégal dans la CEDEAO » et a souligné l’importance de maintenir l’unité régionale. Il a lancé un appel urgent pour éviter le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de l’organisation. Selon lui, l’unité et la coopération régionales sont cruciales pour la stabilité et le développement de l’Afrique de l’Ouest.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantCette position de M. Faye s’inscrit dans un contexte de tensions politiques et de défis sécuritaires dans la région. En tant que Facilitateur de la CEDEAO, aux côtés du Président togolais Faure Gnassingbé, il est chargé de mener des discussions avec les autorités militaires de ces trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) pour renforcer les liens avec la CEDEAO.
Son engagement à réformer et à revitaliser la CEDEAO, tout en préservant l’unité régionale, démontre une volonté de servir les intérêts des populations ouest-africaines et de promouvoir une organisation plus autonome et plus proche de ses citoyens.