Mali : des frappes aériennes contre des rebelles à Tinzaouaten

Le Mali a mené des frappes aériennes contre des cibles insurgées dans et autour de la ville de Tinzaouaten, dans son vaste désert du nord. Cela survient après que des rebelles touaregs et des combattants islamistes ont tué un grand nombre de soldats maliens et leurs alliés russes ces derniers jours.

L’armée malienne et la société militaire privée russe Wagner ont toutes deux avoué avoir subi des pertes entre le 22 et le 27 juillet dans la région de Tinzaouaten, à la frontière avec l’Algérie, dans ce qui semble être le pire revers de Wagner sur le sol africain.

Les Russes sont présents au Mali depuis que l’armée, qui a pris le pouvoir lors de deux coups d’État en 2020 et 2021, a expulsé les troupes françaises et onusiennes impliquées dans la lutte contre les insurgés islamistes depuis une décennie, les remplaçant par Wagner.

L’armée malienne a annoncé mardi soir avoir attaqué ce qu’elle a appelé une « coalition de terroristes » dans la région de Tinzaouaten conjointement avec les forces de son voisin le Burkina Faso, également dirigé par une junte militaire pro-russe.

« Des cibles spécifiques de grande valeur, notamment des caches, des positions logistiques et des véhicules, ont été touchées », a-t-il indiqué, exhortant les civils à rester à l’écart des positions des insurgés.

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Le groupe rebelle touareg impliqué dans les premiers combats, connu sous le nom de Cadre stratégique permanent ou CSP, son acronyme en français, a condamné les frappes aériennes et a déclaré qu’un drone exploité par le Burkina Faso avait tué des dizaines de civils.

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Selon l’agence onusienne, les victimes étaient pour la plupart des travailleurs migrants africains, originaires notamment du Niger, du Tchad et du Soudan, qui travaillaient dans des mines d’or artisanales locales.

Ni le Mali ni Wagner n’ont précisé combien de soldats avaient été tués lors des récents affrontements.

 

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