La Commission nationale du dialogue des territoires (CNDT), fondée en décembre 2015 sous la présidence de Macky Sall, a récemment été dissoute par le nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye. Cette décision, rapportée par la radio privée RFM, marque une étape significative dans un mouvement plus vaste de réformes institutionnelles au Sénégal.
La dissolution de la CNDT est perçue comme le prélude à une réévaluation et potentiellement à une restructuration plus large d’autres institutions créées sous l’administration précédente. Le nouveau gouvernement justifie cette mesure par une volonté de rationaliser les dépenses publiques et de réduire les institutions considérées comme des dépenses superflues ou ayant été établies pour des raisons politiques, plutôt que pour l’efficacité administrative.
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Créée pour accompagner le président dans la définition des mécanismes de coopération territoriale et aider les collectivités locales à se structurer, la CNDT avait également pour objectif de soutenir la formation de groupements d’intérêt communal et d’établissements publics territoriaux. Djibo Leyti Ka, ancien ministre socialiste décédé en 2017, avait été le premier à diriger cette commission.
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Commandez MaintenantLes réformes en cours pourraient s’étendre à d’autres entités comme le Conseil économique, social et environnemental (CESE), le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) et le Haut conseil du dialogue social (HCDS). Des rumeurs circulent également sur une possible dissolution de l’Assemblée nationale à la mi-septembre, à l’issue des deux ans de la quatorzième législature, conformément à la Constitution. Cependant, des sources indiquent que le président Faye a consulté le Conseil constitutionnel pour déterminer le moment optimal pour cette dissolution.
Le nouveau régime, en procédant à ces réformes, cherche à aligner les structures gouvernementales avec ses priorités budgétaires et administratives, tout en répondant aux critiques selon lesquelles les institutions précédemment établies servaient principalement des intérêts politiques.