L’Égypte n’a encore détecté aucun cas de mpox, mais reste extrêmement vigilante face au danger potentiel que représente la propagation de cette maladie sur le continent africain. Hossam Abdel Ghaffar, un responsable du ministère égyptien de la Santé, a souligné l’importance de surveiller de près la situation, compte tenu de la présence du mpox dans plusieurs pays africains.
Le mpox, connue auparavant sous le nom de variole du singe, fait actuellement l’objet de préoccupations accrues en raison de la récente déclaration de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a classé l’épidémie comme une « urgence sanitaire internationale » le 14 août. Cette déclaration fait suite à une recrudescence des cas en Afrique, en particulier avec l’émergence d’une nouvelle souche plus virulente du virus, baptisée Clade Ib, détectée en République démocratique du Congo (RDC) en septembre 2023. Cette nouvelle souche est non seulement plus mortelle, mais aussi plus transmissible que les précédentes.
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Commandez MaintenantBien que l’Égypte ne soit pas encore touchée par la maladie, le pays se prépare activement à toute éventualité. Le ministère de la Santé a annoncé son intention de développer des vaccins contre le mpox si nécessaire, anticipant ainsi les besoins en matière de prévention et de contrôle de la maladie.
Alors que l’Afrique continue de lutter contre la propagation de cette nouvelle souche, l’Égypte prévoit de recevoir ses premières doses de vaccins dans les jours à venir, renforçant ainsi ses capacités à répondre rapidement en cas de besoin. La vigilance et la préparation restent des priorités pour le pays afin de protéger sa population contre cette menace émergente.