Le gouvernement guinéen a annoncé, le 2 septembre 2024, une suspension temporaire de quatre mois concernant la délivrance d’agréments aux organisations non gouvernementales (ONG) et aux mouvements associatifs. Cette décision, communiquée par le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, le général Ibrahima Khalil Condé, vise à adresser plusieurs préoccupations, notamment des dysfonctionnements au sein de certaines ONG, des actions présumées perturbatrices, et la nécessité d’une évaluation approfondie des activités de ces entités.
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Pendant cette période, le renouvellement des agréments des ONG et associations existantes sera soumis à une évaluation stricte par la Direction nationale de régulation et de promotion des Organisations non gouvernementales et mouvements associatifs (DNARPROMA). Cette évaluation portera sur la conformité entre les actions menées sur le terrain et les objectifs déclarés par ces organisations.
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Commandez MaintenantLa décision, entrée en vigueur immédiatement, suscite des inquiétudes quant à la liberté d’association en Guinée et pourrait avoir des répercussions significatives sur les activités humanitaires et de développement dans le pays. En parallèle, des ONG ont appelé le gouvernement dirigé par Mamadou Oury Bah à enquêter sur la disparition de deux membres du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), Oumar Sylla dit Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, disparus depuis leur arrestation en juillet dernier.
Cette suspension soulève des questions cruciales sur la transparence et la liberté dans la gestion des organisations civiles en Guinée, en particulier dans un contexte de tension politique et sociale croissante.