Depuis le coup d’État ayant renversé Ali Bongo, la dynastie Bongo au Gabon semble condamnée à un avenir incertain. Autrefois puissants et omniprésents, les membres de cette ancienne famille dirigeante font face à des revers considérables, marqués par des difficultés économiques et la perte progressive de leur influence sur le pays.

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Des observateurs nationaux prédisent un futur sombre pour les Bongo, qui pourraient se retrouver « sur la paille » dans les années à venir. Les entreprises familiales, jadis prospères, sont aujourd’hui en grande difficulté financière. Téléafrica et la Société gabonaise des services (SGS), deux piliers du Groupe Delta Synergie, se trouvent désormais dans une situation économique critique, à tel point qu’elles peinent à verser les salaires de leurs employés. Cette chute économique reflète le déclin progressif des affaires familiales, autrefois solidement ancrées dans l’économie gabonaise.

Par ailleurs, des sources de revenus qui assuraient le train de vie luxueux des Bongo se tarissent. Par exemple, la location du Jardin Botanique, autrefois une source lucrative de revenus pour la famille, a été annulée. Cette mesure, parmi d’autres, s’inscrit dans une stratégie visant à réduire l’emprise économique des Bongo sur le pays.

Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), dirigé par Brice Oligui Nguema, a pris des décisions fermes pour récupérer plusieurs biens appartenant à la famille Bongo. La reprise du Jardin Botanique est particulièrement emblématique de cette volonté de démanteler leur influence. Ce site stratégique, autrefois loué par Pascaline Bongo, servait de lieu d’événements privés, renforçant l’image de la puissance familiale. Aujourd’hui, cette ère semble toucher à sa fin, alors que le Gabon entre dans une nouvelle phase de son histoire.