La dissolution de l’Assemblée nationale par le Président Bassirou Diomaye Faye, le 12 septembre 2024, suscite une vague de contestations au Sénégal. Alors que l’Assemblée s’apprêtait à examiner une déclaration de politique générale, le chef de l’État a pris cette décision radicale, provoquant une tempête politique.
La coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), majoritaire au Parlement, a immédiatement réagi en dénonçant un « parjure ». Pour Abdou Mbow, porte-parole de BBY, cette dissolution est une tentative flagrante de contourner une motion de censure déposée contre le gouvernement. Le groupe y voit une manipulation des institutions pour maintenir le pouvoir, accusant le Président et son Premier ministre de sacrifier les règles démocratiques à des fins purement personnelles.
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Au-delà de cette dénonciation, BBY dénonce l’utilisation des pouvoirs constitutionnels à des fins « pernicieuses ». La coalition critique également la gestion de l’État, qu’elle qualifie de « petite politique », incapables de répondre aux défis socio-économiques du pays. La dissolution, survenant à un moment crucial, est perçue comme un moyen de museler l’opposition parlementaire et d’éviter des débats houleux sur la gestion de l’économie et de la gouvernance.
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Commandez MaintenantFace à ce qu’elle décrit comme une « dérive autoritaire », BBY appelle à une mobilisation nationale. Elle exhorte les citoyens à se lever contre cette décision et à faire barrage au régime lors des prochaines législatives. Pour la coalition, ces élections seront cruciales pour restaurer un État de droit et éviter que le Sénégal ne bascule dans un régime dictatorial.