Ce vendredi, un incident inattendu a secoué l’archipel des Comores : le président Azali Assoumani a été attaqué à l’arme blanche lors des funérailles d’un notable du pays. Selon un communiqué officiel de la présidence, les blessures du chef de l’État sont mineures, et il a rapidement pu regagner son domicile. Le mobile de l’attaque reste encore inconnu, bien que l’agresseur, un jeune gendarme recruté en 2022, ait été immédiatement placé en détention par les services de sécurité.
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L’incident s’est déroulé à Salimani-Itsandra, une commune proche de la capitale Moroni. Alors que le président assistait aux funérailles d’un grand cheikh, il a été attaqué par un jeune homme de 22 ans, décrit comme étant sans histoire. Selon des témoins sur place, le suspect se trouvait dans la même pièce que le corps du défunt avant de s’en prendre à Azali Assoumani. Un homme présent est intervenu et a été légèrement blessé à la main.
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Commandez MaintenantCet acte de violence intervient dans un contexte politique tendu aux Comores. Azali Assoumani, ancien militaire, est critiqué pour son autoritarisme depuis sa réélection contestée en janvier 2024. Ses détracteurs dénoncent notamment la nomination de son fils, Nour El Fath Azali, au poste de secrétaire général du gouvernement, lui conférant un pouvoir considérable. Cette attaque, bien que rapidement maîtrisée, pourrait intensifier les débats sur la stabilité politique de ce petit archipel situé dans le canal du Mozambique.
Alors que l’enquête sur les motivations de l’agresseur se poursuit, les Comores restent dans l’attente d’éclaircissements sur cet attentat visant leur président.