Le Président rwandais, Paul Kagame, a suscité l’attention sur la plateforme X (anciennement Twitter) en suggérant une réforme majeure du Conseil de sécurité des Nations unies. Il a préconisé que l’ouverture à l’Afrique ne profite pas exclusivement à un seul pays du continent. Kagame a proposé l’attribution de deux sièges permanents à l’Afrique, dont l’un fonctionnerait sur un système de rotation.
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Selon lui, un des sièges permanents devrait être occupé par la Commission de l’Union Africaine, tandis que le second serait attribué à un pays africain, mais sur une base rotative. Cette approche garantirait une représentation plus équitable et inclusive des pays africains au sein de cette instance cruciale de l’ONU. « Un siège permanent devrait être occupé par la Commission de l’Union Africaine et le deuxième siège par un pays africain sur une base de rotation. Et non détenu par un seul pays en permanence », a-t-il écrit.
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Commandez MaintenantActuellement, le Conseil de sécurité de l’ONU compte 15 membres, dont cinq membres permanents avec droit de veto : la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie. Les dix autres membres sont élus par l’Assemblée générale pour un mandat de deux ans. L’élargissement de ce Conseil est un sujet récurrent, notamment la question de l’inclusion des pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. La Russie, en particulier, a souligné à plusieurs reprises que cet élargissement ne devrait pas profiter davantage aux pays occidentaux, mais plutôt renforcer la représentation des pays du Sud.
La proposition de Kagame reflète une aspiration à une réforme plus inclusive de la gouvernance mondiale, où l’Afrique aurait une voix plus forte et plus représentative dans la prise de décisions internationales. Ce système de rotation envisagé pourrait contribuer à une représentation plus équilibrée des intérêts du continent africain au sein du Conseil de sécurité.