Le Parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a achevé, mercredi 2 octobre, sa troisième session extraordinaire et son deuxième séminaire parlementaire à Lomé, au Togo. Pendant cette session, qui s’est tenue du 24 septembre au 2 octobre, les députés des 15 États membres ont discuté de questions urgentes et d’intérêt commun pour la région ouest-africaine.
Sous la présidence de Mémounatou Ibrahima, députée togolaise et présidente de la 6ème législature du Parlement de la CEDEAO, les travaux ont permis d’aborder des sujets importants tels que la gouvernance financière de l’organisation. Parmi les décisions notables, l’adoption de l’avant-projet de budget pour l’année 2025 a été une étape clé, tout comme les discussions sur l’inclusion financière et l’autonomisation des femmes.
Lire aussi : Le Québec met fin au recrutement d’infirmières africaines
Lors de la clôture de cette session, Mémounatou Ibrahima a présenté un bilan détaillé des délibérations. Un point saillant a été la dissolution de l’Assemblée nationale du Sénégal, qui a suscité de vifs débats sur ses conséquences pour la démocratie et les élections législatives à venir. Les parlementaires ont également évoqué le climat politique au Ghana à l’approche des élections générales de décembre, exprimant leurs préoccupations concernant la stabilité politique et l’importance d’un dialogue constructif.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantLa situation en Guinée a été également discutée, avec un appel à accélérer le rétablissement de l’ordre constitutionnel, tandis que la situation politique en Guinée-Bissau a été surveillée de près. De plus, les discussions ont porté sur la demande de retrait de trois États membres dont le Niger, le Mali et le Burkina Faso soulevant des questions sur l’intégrité de la CEDEAO.
Mémounatou Ibrahima a exprimé sa gratitude envers le gouvernement togolais, en particulier à l’attention de Faure Gnassingbé, pour leur hospitalité. La prochaine session ordinaire est prévue à Abuja, du 18 novembre au 11 décembre, promettant de rassembler de nombreux participants pour poursuivre les efforts de coopération, de paix et de développement durable dans la région.