Le 5 octobre, la République Démocratique du Congo (RDC) a lancé une campagne de vaccination ciblée contre la variole du singe dans la province du Nord-Kivu, l’une des régions les plus touchées par l’épidémie. Le ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba, a précisé lors d’une conférence de presse que cette campagne vise en priorité les populations les plus à risque : le personnel soignant, les contacts directs des malades, ainsi que les personnes souffrant de comorbidités.
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Pour l’heure, seuls les adultes pourront bénéficier de ce vaccin, la RDC n’ayant reçu que 265.000 doses. Cette quantité limitée ne permet pas de mener une vaccination de masse, bien que la nécessité d’une couverture vaccinale plus large soit évidente face à l’ampleur de la crise.
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Commandez MaintenantLe pays enregistre déjà plus de 31.000 cas de variole du singe et 988 décès. Une situation particulièrement alarmante, puisque 70% des décès concernent des enfants de moins de cinq ans, exposant ainsi une population particulièrement vulnérable. La RDC est, à ce jour, le pays le plus impacté par la propagation de ce virus en Afrique.
Cette campagne représente une lueur d’espoir pour les habitants du Nord-Kivu, confrontés à cette crise sanitaire depuis plusieurs mois. Toutefois, la pression reste forte sur les autorités sanitaires pour obtenir davantage de vaccins et mieux protéger l’ensemble de la population, en particulier les enfants, qui demeurent les plus gravement affectés.
Face à cette épidémie grandissante, la RDC appelle à une mobilisation internationale afin de freiner la propagation du virus et sauver des vies.