La présidente éthiopienne Sahle-Work Zewde a annoncé sa démission lundi, marquant un tournant significatif dans la politique éthiopienne. Cette décision survient à la suite de désaccords croissants avec le Premier ministre Abiy Ahmed, révélant des tensions internes au sein du gouvernement.
Élue en 2018, Sahle-Work Zewde était la première femme à diriger l’Éthiopie, apportant une dimension symbolique à son rôle, notamment dans le domaine de la diplomatie. Son mandat a été marqué par des efforts pour améliorer les relations internationales de l’Éthiopie, mais son départ soulève des questions sur la dynamique politique actuelle du pays.
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La Chambre fédérale des représentants du peuple éthiopien a rapidement élu Taye Atske Selassie, ancien représentant auprès des Nations unies et ministre des Affaires étrangères depuis le début de l’année, comme nouveau président. Cette transition a eu lieu lors d’une brève cérémonie à Addis-Abeba, où Sahle-Work Zewde a officiellement transmis le pouvoir à son successeur.
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Commandez MaintenantAvant sa présidence, Mme Sahle-Work Zewde a occupé plusieurs postes diplomatiques importants, notamment en tant qu’ambassadrice à Djibouti et représentante permanente auprès de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad). Ces expériences ont renforcé son rôle dans les négociations régionales et ont été essentielles pour l’Éthiopie, reliant le pays sans littoral aux routes commerciales mondiales.
Cependant, des spéculations récentes concernant des divergences d’opinion avec le Premier ministre ont amplifié les interrogations sur son avenir politique. Des critiques de sa part concernant certaines décisions gouvernementales, en particulier celles affectant la stabilité sociale et politique, auraient contribué à son départ. Bien que son rôle présidentiel ait été en grande partie symbolique, sa démission met en lumière les tensions qui persistent au sein des hautes sphères du pouvoir en Éthiopie.