Le climat politique s’intensifie à Dakar à l’approche des élections législatives. Mercredi 13 novembre, le domicile du coordinateur de Pastef dans la commune de Sicap Liberté a été saccagé, plongeant le quartier dans l’émoi. Abdourahmane Diouf, candidat de Pastef sur la liste de Dakar, a vivement réagi, dénonçant une « agression ignoble ».
Dans une déclaration publique, M. Diouf a accusé des éléments de la coalition Sàmm Sa Kaddù d’être à l’origine de cet acte de violence. Il a fermement condamné cette attaque, qu’il considère comme une tentative d’intimidation politique. Face à cette escalade, il a annoncé son intention de déposer une plainte officielle et appelé le ministère de l’Intérieur à agir.
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Commandez Maintenant« Je demande au ministère de l’Intérieur de prendre immédiatement ses responsabilités, de traiter cette affaire avec rigueur et de garantir la sécurité de nos concitoyens, » a-t-il déclaré. Pour le candidat, il est impératif que les auteurs de cet acte soient identifiés et traduits en justice pour éviter que de tels incidents ne se répètent.
Ce saccage, survenu dans un contexte politique déjà tendu, soulève des questions sur la capacité des autorités à garantir un climat électoral apaisé. Alors que les législatives s’annoncent décisives, les acteurs politiques sont appelés à la retenue et au respect des principes démocratiques.
Pour de nombreux observateurs, cette affaire pourrait marquer un tournant dans la campagne, poussant les autorités à renforcer la sécurité et à rappeler les candidats à leurs responsabilités pour préserver l’intégrité du processus électoral.