Hervé Patrick Opiangah, ancien ministre des Mines et président de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis), est au cœur d’une affaire qui fait grand bruit à Libreville. Convoqué à deux reprises par la police judiciaire la semaine dernière, il reste introuvable, et ses avocats affirment ne pas savoir où il se trouve.
Lundi 25 novembre, une rumeur largement relayée sur les réseaux sociaux prétendait qu’il avait trouvé refuge à l’ambassade des États-Unis à Libreville. Cependant, cette dernière a fermement démenti ces allégations, déclarant dans un communiqué : « Nous affirmons sans équivoque que ces rumeurs sont fausses. »
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Commandez MaintenantUne affaire aux contours flous
Tout a commencé le 20 novembre 2024, lorsque Hervé Patrick Opiangah a reçu une première convocation de la police judiciaire, à laquelle il ne s’est pas présenté. Une deuxième convocation, remise à son domicile le 22 novembre, est également restée sans réponse. Selon Gabon 1ère, la télévision nationale, ces convocations font suite à une plainte déposée par son beau-père, accusant l’ancien ministre de violence, séquestration, inceste et usage de faux, impliquant la fille de son épouse.
Entre mœurs et politique
Tandis que la télévision nationale insiste sur le caractère moral de l’affaire, les proches de l’ex-ministre évoquent une autre piste. Ils dénoncent un harcèlement politique, pointant du doigt son rôle dans la campagne contre le récent référendum constitutionnel, où il s’était positionné en faveur du « non ».
Le mystère reste entier autour du lieu où se trouve Hervé Patrick Opiangah, mais cette affaire, mêlant accusations graves et soupçons de persécutions politiques, continue d’alimenter les débats au Gabon.