John Dramani Mahama, ancien président du Ghana de 2012 à 2017, a remporté les élections présidentielles, marquant un retour au pouvoir sous la bannière du Congrès National Démocratique (NDC). Cette victoire, saluée par l’opposition et reconnue par Mahamudu Bawumia, candidat du Nouveau Parti Patriotique (NPP), reflète l’engagement démocratique du pays.

Lors d’une conférence de presse à Accra, Bawumia, actuel vice-président, a humblement accepté sa défaite, déclarant : « Le peuple ghanéen s’est exprimé et nous respectons ce choix. »Cette transition pacifique illustre une fois de plus la maturité démocratique du Ghana, souvent considéré comme un modèle en Afrique de l’Ouest.

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 Une élection sous le signe des défis économiques
Ce retour de Mahama intervient dans un contexte économique tendu. Bien que le Ghana soit le premier producteur d’or en Afrique et un acteur majeur de la filière cacao, il est confronté à une inflation galopante et à un lourd endettement. Les réformes initiées après un prêt de trois milliards de dollars du FMI en 2023 ont suscité un mécontentement croissant, jouant un rôle clé dans les choix des électeurs.

Durant sa campagne, Mahama a mis l’accent sur la relance économique, promettant des politiques inclusives, une gestion rigoureuse des ressources, et le développement des infrastructures pour stimuler la croissance.

Une nouvelle ère d’espoir
Pour les partisans du NDC, cette victoire est porteuse d’espoir, tandis que les observateurs internationaux saluent une élection transparente et pacifique. Cependant, les attentes populaires sont élevées. Mahama devra rapidement relever des défis cruciaux pour répondre aux aspirations des Ghanéens.

Ce tournant politique met en lumière la résilience des institutions démocratiques ghanéennes et ouvre une nouvelle page de son histoire, marquée par l’espoir d’une prospérité économique et sociale durable.