Depuis l’annonce du retrait du Niger, du Burkina Faso et du Mali de la CEDEAO en janvier 2024, les relations diplomatiques entre ces pays et les autres États membres se sont considérablement détériorées. Ce dimanche 12 janvier 2025, le général de brigade Abdourahamane Tiani, président de la transition au Niger, a signé une ordonnance durcissant les conditions d’entrée et de séjour des étrangers dans le pays pour des raisons de sécurité nationale. Cette décision a été révélée lors d’un journal télévisé sur la télévision nationale (RTN).
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L’ordonnance impose des mesures administratives telles que l’expulsion, le refoulement et la rétention administrative. Des sanctions pénales sont également prévues, incluant des peines de prison allant de deux à cinq ans et des amendes pouvant atteindre 50 millions FCFA pour toute entrée illégale ou assistance à l’immigration irrégulière. Les citoyens hébergeant des étrangers sans déclaration préalable encourent par ailleurs des sanctions.
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Commandez MaintenantLe gouvernement nigérien justifie ce renforcement des contrôles migratoires par la nécessité de réduire les risques d’infiltration et de préserver la stabilité interne dans un contexte de crise sécuritaire. Ces mesures s’inscrivent dans une stratégie plus large visant à protéger les frontières et à lutter contre les menaces potentielles.
La situation régionale est complexe, avec le Niger, le Burkina Faso et le Mali réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), confrontés à une insécurité persistante, notamment dans la zone des « trois frontières », où opèrent divers groupes djihadistes. Les tensions se sont intensifiées depuis que ces pays ont accusé certaines nations, comme le Nigeria, d’agir contre leur stabilité avec l’appui de puissances étrangères. Le Nigeria a rejeté ces accusations, exprimant ses préoccupations face à la montée des tensions dans la région.