Le Togo bientôt membre de l’Alliance des États du Sahel ?

Dans un contexte géopolitique en pleine évolution, le Togo ouvre la porte à une possible adhésion à l’Alliance des États du Sahel (AES), une organisation fondée en 2023 qui regroupe le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Cette annonce a été confirmée par le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, lors d’une interview diffusée sur Voxafrica le 16 janvier. Bien que la décision finale dépende du président Faure Gnassingbé, le ministre a affirmé que cette option était « non impossible » et pourrait être soutenue par la population togolaise.

Une alliance stratégique pour faire face aux défis communs

L’AES, créée pour répondre aux problématiques communes telles que le terrorisme islamiste, l’instabilité politique et la dépendance à l’influence étrangère, pourrait trouver dans l’intégration du Togo un atout majeur. Le pays, avec son port en eaux profondes à Lomé, offrirait aux nations du Sahel un accès direct à la mer, ce qui favoriserait les échanges commerciaux et renforcerait les liens économiques régionaux.

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Le rôle du Togo en tant que médiateur diplomatique

Sous la direction de Faure Gnassingbé depuis 2005, le Togo a montré son engagement envers la stabilité régionale, jouant un rôle de médiateur dans les crises malienne et nigérienne. Cette posture diplomatique pourrait enrichir l’AES, dont les membres partagent une volonté commune de renforcer leur souveraineté et de se libérer des influences extérieures, notamment celles exercées par la France.

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Un soutien populaire croissant

Robert Dussey a souligné que la population togolaise semblait favorable à cette nouvelle orientation diplomatique, ajoutant que « les Togolais diraient oui » à un tel rapprochement. Cette réponse populaire témoigne de l’aspiration croissante à une coopération régionale solidaire et autonome, alignée sur les tendances actuelles en Afrique de l’Ouest.

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L’AES : un défi à la CEDEAO et un tournant pour l’Afrique de l’Ouest

La création de l’AES marque une rupture avec les structures régionales traditionnelles, notamment la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dont les trois membres fondateurs ont annoncé leur intention de quitter en janvier 2024. L’adhésion du Togo à l’AES pourrait ainsi élargir cette dynamique, apportant un soutien diplomatique et économique à un projet panafricain ambitieux. La décision du président Faure Gnassingbé sera suivie de près, car elle pourrait redéfinir les relations géopolitiques en Afrique de l’Ouest et renforcer la position du Togo dans les discussions africaines.

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