Le président burundais Évariste Ndayishimiye a récemment exprimé de vives inquiétudes concernant la sécurité en Afrique de l’Est, accusant le Rwanda d’armer des réfugiés et de soutenir des groupes armés en République Démocratique du Congo (RDC). Lors d’une rencontre avec le corps diplomatique, il a mis en garde contre un potentiel embrasement régional si les actions de Kigali ne cessaient pas. Ndayishimiye a déclaré : « Si le Rwanda continue à faire des conquêtes dans le territoire et dans notre pays, je sais qu’il va arriver même au Burundi. »
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Ces accusations font suite à des tensions croissantes entre le Burundi et le Rwanda, exacerbées par la situation instable dans l’est de la RDC, où l’armée congolaise combat le groupe rebelle M23, largement soutenu par le Rwanda selon Kinshasa et plusieurs rapports internationaux. Ndayishimiye a souligné que l’inaction de la communauté internationale face à cette crise pourrait conduire à une guerre généralisée dans la région.
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Commandez MaintenantEn réponse, le président rwandais Paul Kagame a rejeté ces accusations, les qualifiant de sans fondement et appelant à une approche réaliste des événements sur le terrain. Il a également évoqué les récents incidents meurtriers à Goma, imputant la violence à des obus venant de l’est de la RDC.
La position du Burundi ajoute une pression supplémentaire sur le Rwanda, et si la situation continue de se détériorer, un affrontement direct entre ces deux pays voisins semble de plus en plus probable. Les prochains jours seront cruciaux pour l’évolution de cette crise, alors que la communauté internationale reste largement passive face à cette poudrière en plein cœur de l’Afrique de l’Est.