Le processus de retrait des troupes françaises du Sénégal, initié par le président Bassirou Diomaye Faye, s’est transformé en un véritable bras de fer diplomatique entre Dakar et Paris. Faye a clairement exprimé son souhait de fermer toutes les bases militaires françaises sur le territoire sénégalais, soulignant que la présence étrangère est incompatible avec la souveraineté nationale.
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La France, quant à elle, tente de reprendre l’initiative en affirmant que le retrait est une décision de Paris. Le président Emmanuel Macron a déclaré que la France avait laissé aux États africains la primauté de l’annonce par courtoisie diplomatique. Cependant, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a démenti toute négociation en amont avec Paris, affirmant que la décision est un choix souverain du Sénégal.
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Commandez MaintenantUn communiqué conjoint des ministres des Affaires étrangères français et sénégalais a confirmé la mise en place d’une commission mixte pour organiser le retrait définitif des troupes françaises d’ici à fin 2025. La France envisage d’accélérer ce retrait, prévu pour juin 2025, afin de prouver qu’elle reste maîtresse de son agenda stratégique en Afrique. Cette décision s’inscrit dans un contexte géopolitique plus large, où la France pourrait redéployer ses troupes pour renforcer son soutien à l’Ukraine.
La société civile sénégalaise appelle à un retrait immédiat, dénonçant la présence militaire française comme une forme de néocolonialisme. Le bras de fer diplomatique entre le Sénégal et la France reflète une recomposition des relations entre la France et l’Afrique, où les États africains revendiquent une plus grande indépendance face à l’influence française.