Six mois après les premiers cas recensés de choléra, l’Angola fait face à une flambée inédite d’une maladie dont les autorités n’ont pas encore révélé la nature. La propagation rapide dans de nombreuses provinces a poussé le gouvernement à intensifier sa riposte. Le mot d’ordre sensibiliser pour prévenir. Des campagnes sont déployées à grande échelle afin d’informer les populations sur les gestes de protection et de contenir la propagation.
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Pendant ce temps, au Nigeria, un autre fléau menace : la sécheresse. Dans le nord-ouest du pays, les champs se dessèchent, les rivières s’assèchent et les rendements agricoles fondent. L’inflation, déjà élevée, rend la situation d’autant plus préoccupante. Les experts redoutent une crise alimentaire si la situation persiste, alors que les agriculteurs peinent à s’adapter à ce nouveau climat.
Plus à l’est, au Soudan du Sud, c’est une urgence humanitaire qui se profile. En pleine guerre civile, la malnutrition progresse dangereusement. L’acheminement de l’aide est entravé par l’insécurité, et les stocks médicaux s’amenuisent. Les agences humanitaires alertent, sans accès sûr aux zones de conflit, les pertes humaines pourraient s’aggraver.
Sur un autre continent, une éclaircie se dessine : les États-Unis et la Chine ont suspendu une grande partie de leurs droits de douane pour 90 jours, marquant une accalmie bienvenue dans leur guerre commerciale. Cette trêve, annoncée ce lundi, pourrait ramener un peu de stabilité dans un contexte économique mondial tendu.