Alors que la Côte d’Ivoire vibre au rythme de la Tabaski ce vendredi 6 juin 2025, une scène émouvante vient de captiver l’attention des internautes et fidèles musulmans : l’artiste ivoirien Himra, actuellement en séjour en Europe, a tenu à honorer cette fête sacrée en offrant un bélier à son père, resté au pays. Un geste à la fois symbolique, affectueux et spirituel, salué par de nombreux fans sur les réseaux sociaux.
La fête de la Tabaski, appelée également Aïd el-Adha ou “fête du sacrifice”, est l’un des moments les plus importants du calendrier musulman. Elle commémore l’acte de foi d’Abraham, prêt à sacrifier son fils en obéissance à Dieu, avant qu’un mouton ne lui soit substitué. En souvenir de ce sacrifice, les fidèles musulmans à travers le monde procèdent à l’immolation d’un mouton, d’un bélier ou d’un autre animal autorisé, dans un élan de dévotion, de partage et de solidarité.
En Côte d’Ivoire, cette fête est célébrée avec ferveur, marquée par les prières collectives, les visites familiales et les repas copieux. C’est aussi une occasion pour beaucoup de renforcer les liens familiaux. C’est dans cet esprit que Himra a posé un acte fort de sens. Bien qu’éloigné de ses proches par la distance géographique, il a tenu à faire livrer un bélier à son père, symbole de reconnaissance et de piété filiale.
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Le média Abidjanshow a relayé cette initiative qui a immédiatement suscité de nombreuses réactions. Pour certains internautes, ce geste prouve que l’éloignement n’empêche pas l’attachement aux valeurs traditionnelles et religieuses. Pour d’autres, c’est un bel exemple à suivre : ne jamais oublier d’où l’on vient, et encore moins ceux qui nous ont élevés.
La Tabaski, au-delà de son aspect rituel, porte une forte charge émotionnelle et communautaire. Elle rappelle à chaque musulman l’importance du sacrifice personnel, du pardon et du don à autrui. Offrir un animal à ses proches ou à des personnes démunies reste l’un des gestes les plus nobles de cette fête.
Himra, en posant cet acte, s’inscrit donc dans cette tradition de partage et de foi. Il démontre également que même à des milliers de kilomètres, on peut célébrer ses racines et sa religion avec sincérité et générosité. Ce type d’initiative, bien que simple en apparence, témoigne d’une profonde maturité spirituelle et d’un respect des coutumes familiales.
Alors que les prières montent vers le ciel et que les familles se rassemblent autour des mets festifs, le geste d’Himra vient nous rappeler que la Tabaski, c’est aussi et surtout une fête de cœur.