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Alain Foka avoue : « J’ai une relation privilégiée avec la famille Gnassingbé »

Le journaliste chevronné Alain Foka a publiquement reconnu ses liens de longue date avec la présidence togolaise. Il répond aux spéculations croissantes sur ses fréquents séjours à Lomé et l’implantation de son groupe de réflexion, Mansa, au Togo.

Dans un entretien sincère avec le journaliste camerounais Jules Domche le 15 juin, Foka n’a pas hésité. Il a confirmé ce que beaucoup soupçonnaient depuis longtemps : sa proximité avec la famille Gnassingbé, et en particulier avec le président Faure Gnassingbé, est non seulement réelle, mais il l’assume pleinement.

« J’accepte cette proximité, si vous voulez », Alain Foka

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Répondant aux critiques qui l’accusent d’être trop proche du pouvoir politique, Foka n’a pas mâché ses mots. « Je crois ne l’avoir jamais caché : j’entretiens une relation privilégiée, Dieu merci, avec la famille Gnassingbé depuis des années », a-t-il déclaré. « J’accepte cette amitié. J’accepte cette proximité, si vous voulez. »

Il a toutefois nuancé ses propos, ajoutant que la véritable amitié avec un chef d’État n’existe pas vraiment. « On ne peut pas être ami avec un président », a-t-il expliqué, « mais je connais Faure Gnassingbé bien avant son arrivée au pouvoir. Ce lien est antérieur à la politique. »

Pourquoi Lomé ?

Les critiques concernant sa décision d’installer Mansa à Lomé ont également suscité de vives réactions. Selon l’ancien poids lourd de RFI, la capitale togolaise offre les conditions idéales pour son think tank : stabilité, institutions financières et importance régionale.

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« Lomé est l’un des plus grands pôles d’Afrique », a-t-il déclaré. « C’est un petit havre de paix. De nombreuses entreprises choisissent de s’y implanter. Alors, franchement, pourquoi pas Lomé ? »

Il a rejeté l’idée que son choix d’emplacement ait été motivé par des raisons politiques, le qualifiant d’opportunité que n’importe qui aurait pu saisir. « Le Togo nous a honorés en accueillant Mansa. Quelqu’un dirait-il non ? » a-t-il demandé.

Répondant aux accusations selon lesquelles il serait devenu le porte-parole du gouvernement togolais, Foka est resté ferme dans sa défense. « Je suis journaliste, mais je suis aussi un leader d’opinion désormais », a-t-il déclaré. « Je partage des idées. Elles peuvent être bonnes, peut-être médiocres, mais je fais des propositions. »

Il a nié avoir joué un rôle dans des manœuvres politiques telles que les réformes constitutionnelles, souvent attribuées à ses détracteurs. « Si j’avais vraiment autant d’influence, je serais flatté », a-t-il plaisanté, balayant d’un revers de main les accusations d’influence excessive sur les décisions politiques du Togo.

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