Dans une décision qui soulagera des millions d’utilisateurs de TikTok, le président américain Donald Trump a une nouvelle fois prolongé le délai accordé à ByteDance, la société mère chinoise de la plateforme, pour céder ses activités américaines. Cette prolongation, fixée à 90 jours, vise à maintenir l’application en activité aux États-Unis pendant que les négociations pour une vente à des investisseurs américains se poursuivent.
C’est la troisième fois que Trump retarde l’interdiction nationale, invoquant son appréciation personnelle de l’influence culturelle de la plateforme et de sa popularité auprès des jeunes générations. « Le président Trump ne veut pas que TikTok disparaisse », a déclaré mardi Karoline Leavitton, attachée de presse de la Maison-Blanche. « Cette prolongation donnera à l’administration plus de temps pour parvenir à un accord sûr et acceptable. »
Donald Trump garde espoir quant à un accord avec les investisseurs américains
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Cette prolongation fait suite à l’échec d’un projet d’accord en avril, après le retrait in extremis des autorités chinoises en réaction aux annonces de Trump concernant les droits de douane. Le président reste toutefois optimiste, affirmant croire que le président chinois Xi Jinping approuvera finalement la vente.
S’exprimant à bord d’Air Force One après son retour du sommet du G7 au Canada, Trump a laissé entendre qu’une autre prolongation serait possible : « Je la prolongerai probablement à nouveau.»
Alors que les procédures juridiques et diplomatiques se poursuivent, le sort de TikTok aux États-Unis reste incertain. Cependant, le dernier décret exécutif accorde aux gouvernements et aux acquéreurs potentiels davantage de temps pour conclure ces négociations complexes.
Une plateforme que Trump ne veut pas perdre
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Il est intéressant de noter que le président Donald Trump a développé un lien personnel avec TikTok depuis son arrivée sur l’application l’année dernière, où il compte désormais plus de 15 millions d’abonnés. Il a attribué à la plateforme le mérite d’avoir renforcé sa popularité auprès des jeunes électeurs, la qualifiant d’« espace précurseur et porteur d’avenir ».
En janvier, lorsque l’application a été brièvement mise hors ligne suite à une interdiction du Congrès confirmée par un tribunal, Trump a immédiatement signé un décret dès son premier jour de mandat pour la réactiver, invoquant l’importance de la protection des données des utilisateurs et de la liberté d’expression numérique.