Dans un discours audacieux et sans complexe, devenu viral, le président Bola Tinubu a réagi aux réactions négatives qu’il subit de la part de certains segments de la population nigériane. Il a déclaré : « Ils me détestent à mort, mais je suis là. Je suis le président ». Cette déclaration, prononcée lors de sa visite dans l’État de Benue le 18 juin, a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.
S’exprimant lors d’un événement public, Tinubu a insisté sur la réalité de la vie politique : tout le monde ne vous soutiendra pas, quelles que soient vos intentions ou vos efforts. Malgré les critiques, il a réaffirmé son attachement aux principes démocratiques, allant même jusqu’à protéger ses « agresseurs et accusateurs ».
« Vous ne serez pas apprécié de tous en politique. Ils me détestent aussi terriblement, mais je suis là. Je suis le président », a déclaré Bola Tinubu. « Sous un régime démocratique, j’ai promis de protéger même ceux qui m’insultent.»
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Bola Tinubu défend la démocratie et la liberté d’expression
Les propos de Tinubu ont mis en lumière sa position en faveur de la liberté démocratique et de la tolérance, affirmant que la liberté d’expression et la prospérité doivent être préservées, même lorsqu’elles visent la présidence. « Nous les protégerons », a-t-il poursuivi. « Injuriez-moi autant que vous voulez.»
Cette déclaration ferme intervient dans un contexte de tensions politiques croissantes et de critiques à l’encontre de l’administration Tinubu sur des questions allant des défis économiques aux crises sécuritaires à travers le Nigéria.
« La vie humaine a plus de valeur qu’une vache »
Lors de son discours, Tinubu a également évoqué la crise actuelle dans l’État de Benue, une région souvent touchée par des conflits entre éleveurs et agriculteurs. Il a clairement indiqué que la vie humaine devait primer sur le bétail, une remarque apparemment adressée aux acteurs politiques et aux dirigeants locaux.
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« La valeur de la vie humaine est supérieure à celle d’une vache », a-t-il souligné. « Ce n’est qu’en ouvrant la porte au conflit que les ennemis politiques surgissent. Ils ne souhaitent pas votre réussite. »
Tinubu a exhorté le gouverneur de l’État de Benue à rester vigilant et à ne pas se laisser surprendre par le sabotage politique. « Je lis les journaux. J’écoute mes critiques. »
Sur un ton étonnamment pensif, Tinubu a admis lire les journaux et écouter occasionnellement les critiques diffusées à la télévision. « Quoi que je fasse, ils continueront à m’insulter », a-t-il déclaré. « Mais j’apprends aussi de certaines critiques, car je ne peux pas tout voir. »