Les États-Unis ont officiellement repris le traitement des visas étudiants, une décision attendue depuis longtemps par des milliers de chercheurs du monde entier. Cependant, cette réouverture s’accompagne d’une nouvelle condition importante : tous les demandeurs doivent désormais autoriser les autorités américaines à accéder à leurs profils sur les réseaux sociaux.
Selon un communiqué du Département d’État américain, les agents consulaires ont désormais pour instruction d’évaluer la présence en ligne des étudiants avant de délivrer un visa étudiant. Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’un effort plus large visant à filtrer les individus pour détecter d’éventuelles menaces idéologiques ou des publications considérées comme « hostiles » envers les États-Unis, leur culture, leurs institutions et leurs principes fondateurs.
Une seule condition pour les visas étudiants
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Dans une notification officielle publiée mercredi, le gouvernement américain a levé la suspension de mai qui avait suspendu le traitement de tous les visas étudiants. Le programme est désormais de retour, mais avec une particularité : les candidats refusant de rendre leurs comptes sur les réseaux sociaux visibles publiquement risquent de se voir refuser un visa.
Le ministère a souligné que ce refus pourrait être interprété comme une tentative de dissimuler une activité en ligne douteuse. Cela marque un changement significatif dans la manière dont les États-Unis gèrent le contrôle des étudiants internationaux et souligne la surveillance accrue des procédures de visa post-pandémie.
Priorité accordée à certaines universités
Au-delà du contrôle des réseaux sociaux, les consulats ont été invités à donner la priorité aux candidats s’inscrivant dans des établissements où les étudiants internationaux représentent moins de 15 % du total des étudiants. Ce critère, bien que non rendu public auparavant, pourrait modifier l’équilibre démographique des étudiants internationaux aux États-Unis.
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Cela pourrait désavantager les étudiants souhaitant intégrer des universités de premier plan, telles que les universités de l’Ivy League ou d’autres établissements privés où les étudiants étrangers dépassent souvent le seuil de 15 %. Notamment, même certaines universités publiques, dont l’Université de l’Illinois et Penn State, pourraient être touchées.
Ce changement de politique a suscité une vive agitation et une certaine nervosité chez les futurs étudiants de Chine, d’Inde, du Mexique, des Philippines et d’ailleurs. Nombre d’entre eux ont partagé leurs inquiétudes sur les réseaux sociaux, actualisé leurs sites de réservation et suivi les actualités du Département d’État pour connaître les dernières nouvelles concernant les rendez-vous pour les visas.