Le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi a accueilli mercredi 11 septembre son homologue allemand, en visite de trois jours dans ce pays d’Afrique du Nord.
Il s’agit de la première visite d’un président allemand en Egypte depuis près de 25 ans.
S’exprimant aux côtés du président Frank-Walter Steinmeier, M. el-Sissi a souligné la grave crise humanitaire à Gaza, rappelant le lourd bilan des morts : plus de 40 000 victimes, « dont les deux tiers sont des femmes et des enfants ».
Il a appelé à une action internationale, notamment de la part de l’Europe.
L’Allemagne est l’un des deuxièmes fournisseurs d’armes d’Israël après les États-Unis.
« De notre côté, ici en Egypte, nous sommes toujours désireux d’avoir un rôle positif, que ce soit avec les Palestiniens – le Hamas en particulier – en coopération avec les Qataris et les Etats-Unis d’Amérique, mais l’Europe a un poids important », a déclaré M. el-Sissi.
Et il est très important, durant cette phase critique, d’exercer une pression supplémentaire afin de pouvoir parvenir à un accord qui apporte la stabilité et allège la lutte des Palestiniens dans la bande de Gaza.
Onze mois après le début de la guerre, Israël est accusé de crimes de guerre et de génocide.
Les appels des États-Unis, de l’Égypte et du Qatar ainsi que les protestations record des Israéliens n’ont pas encore convaincu le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu de conclure un accord de cessez-le-feu.
La guerre a provoqué d’énormes destructions et déplacé environ 90 % des 2,3 millions d’habitants de Gaza, souvent à plusieurs reprises.
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Les militants du Hamas ont tué quelque 1 200 personnes, principalement des civils, lors de l’attaque du 7 octobre qui a déclenché la guerre. Ils en ont enlevé 250 autres et en détiennent encore une centaine. Environ un tiers d’entre eux seraient morts.