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Réponse de la Côte d’Ivoire aux accusations de déstabilisation du Burkina Faso

Le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition du Burkina Faso, a récemment accusé la Côte d’Ivoire et le Bénin d’abriter des bases militaires françaises où sont entraînés des terroristes pour déstabiliser son pays. Ces accusations ont provoqué de vives réactions à Abidjan et à Cotonou. Parmi les répondants, Alain Lobognon, ancien ministre des Sports de Côte d’Ivoire, a affirmé que la Côte d’Ivoire n’a aucun intérêt à déstabiliser le Burkina Faso.

Lobognon a pris la parole sur le réseau social X pour défendre son pays. « La Côte d’Ivoire n’a rien à gagner en soutenant des terroristes au Burkina Faso. Notre pays est une victime de cette guerre sans fin qui se déroule à huis clos chez notre voisin qui refuse toute aide, au nom d’une prétendue souveraineté », a-t-il déclaré. Il a également souligné que la Côte d’Ivoire a déjà manifesté sa volonté d’aider le Burkina Faso en fournissant du matériel militaire et des renseignements, aides qui n’ont jamais été reconnues publiquement par les autorités burkinabè.

Lire aussi : Pourquoi Ibrahim Traoré accuse la Côte d’Ivoire et le Bénin de déstabilisation du Burkina ?

Lobognon a insisté sur le fait que des individus de part et d’autre de la frontière cherchent à envenimer les relations entre les deux pays pour leurs propres intérêts. « La stabilité n’a jamais fait l’affaire des pêcheurs en eau trouble », a-t-il dit, dénonçant les profiteurs de la guerre et appelant à mettre fin à cette situation.

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Se référant à la crise ivoirienne de 2002 à 2011, Lobognon a rappelé les sacrifices consentis par les populations et les efforts du Burkina Faso pour aider à mettre fin à la guerre en Côte d’Ivoire. Il a appelé les intellectuels ivoiriens et burkinabè à rejeter les accusations infondées et à œuvrer pour la paix entre les deux nations historiquement liées.

Enfin, Lobognon a averti ceux qui voient dans ces accusations une opportunité politique en vue des élections en Côte d’Ivoire. Il a insisté sur le fait que la Côte d’Ivoire n’est nullement impliquée dans la déstabilisation du Burkina Faso, affirmant que « le Burkina Faso, c’est une bonne partie de Côte d’Ivoire. Et vice-versa. »

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