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Côte d’Ivoire : Adama Bictogo aurait dissimulé 145 milliards CFA

En Côte d’Ivoire, une rumeur virale affirme qu’Adama Bictogo, président de l’Assemblée nationale, aurait dissimulé 145 milliards de FCFA en Suisse, à Singapour et en Arabie Saoudite. Ces allégations se révèlent complètement infondées après vérification.

Depuis quelques jours, cette rumeur sensationnelle circule sur les réseaux sociaux, suggérant que Bictogo posséderait des comptes bancaires secrets totalisant plus de 100 milliards de FCFA en Europe et en Asie, et que les autorités ivoiriennes chercheraient à rapatrier ces fonds. Un post viral, accompagné d’une photo de Bictogo, allègue : « Le rouleau compresseur de Ouattara a permis de localiser trois comptes bancaires d’un montant total de 145 milliards de FCFA appartenant à Adama Bictogo, situés en Suisse, à Singapour et en Arabie Saoudite. Les démarches sont en cours pour les rapatrier en Côte d’Ivoire. Ahooo Gagnoa. »

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Cette rumeur émerge dans un contexte où, depuis mai, des entreprises liées au coordonnateur principal du parti au pouvoir subissent des contrôles fiscaux. Certains observateurs y voient une manœuvre politique, attribuant ces investigations aux ambitions présidentielles supposées de Bictogo si Alassane Ouattara renonçait à un quatrième mandat en 2025.

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Cependant, les autorités judiciaires et fiscales ivoiriennes n’ont fait aucune déclaration officielle confirmant l’existence de tels fonds ou leur rapatriement. De plus, les mécanismes de coopération internationale en matière de blanchiment d’argent et de récupération des actifs requièrent de longues procédures complexes, rarement exécutables dans le silence.

Le camp Bictogo envisage des poursuites contre les auteurs de ces allégations. « Les personnes responsables de cette désinformation seront bientôt tenues responsables de leurs actes. La loi condamne fermement la diffusion de fausses informations par des moyens numériques », a déclaré un membre de son service de communication. « Ces faits n’ont jamais existé et les auteurs répondront de leurs forfaits. » a-t-il conclu.

Ainsi, cette affaire démontre les dangers des rumeurs non vérifiées et leur potentiel de nuisance, particulièrement en période de tensions politiques.

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