Ali Bongo Ondimba, l’ancien président gabonais, a récemment décidé d’entamer une nouvelle grève de la faim pour exiger la libération de son épouse, Sylvia, et de leur fils, Noureddin, toujours incarcérés. Cette décision fait suite à des préoccupations croissantes concernant leur état de santé, aggravé par le silence des autorités gabonaises sur leur situation.

Lire aussi :RD Congo : Les mesures radicales instaurées par Tshisekedi pour sauver Goma 

Actuellement sous surveillance dans sa résidence à Libreville, Ali Bongo refuse de rester inactif face à ce qu’il considère comme une injustice. En plus d’arrêter de s’alimenter, il a suspendu ses séances de rééducation. Son avocate, Me Gisèle Eyue Bekale, a révélé qu’un rapport médical alarmant a été établi : Sylvia souffre d’une augmentation inquiétante de la thyroïde, ce qui la place à risque pour un cancer, tandis que Noureddin présente un tympan perforé nécessitant des soins spécialisés.

Malgré ces urgences médicales, les autorités n’ont pas encore pris en compte la demande d’évacuation sanitaire pour les deux détenus. Cette situation rappelle la grève de la faim que Bongo avait menée en 2023, où il avait cessé de s’alimenter pendant six semaines pour dénoncer la « séquestration » et les « actes de torture » infligés à sa famille.

Alors que le Gabon émerge d’un régime Bongo tumultueux, cette nouvelle protestation soulève des questions sur le traitement réservé à l’ancienne première famille. Ali Bongo espère que son acte désespéré attirera l’attention nécessaire pour obtenir une réaction des autorités. Sa détermination à lutter pour sa famille pourrait-elle enfin faire bouger les lignes ?