L’ancienne Première ministre du Sénégal, Aminata Touré, a récemment fait une déclaration fracassante appelant à la dissolution de l’Assemblée nationale. Pour elle, la récente élection présidentielle du 24 mars a clairement exprimé la volonté populaire en faveur du Président Bassirou Diomaye Faye, obtenant 54% des voix. Cependant, elle critique vivement l’Assemblée actuelle, qualifiant sa majorité de « artificielle » et ne représentant pas cette volonté exprimée par le peuple.
Sur les réseaux sociaux, Aminata Touré a affirmé que « présenter une déclaration de politique générale devant une Assemblée nationale dépourvue de légitimité n’a aucun sens ». Elle pointe du doigt le candidat Amadou Ba, soutenu par la Coalition Benno Bokk Yakaar, qui a été battu dès le premier tour avec seulement 35% des voix, soulignant ainsi l’écart entre la composition actuelle de l’Assemblée et le choix réel des électeurs.
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Pour résoudre cette crise de légitimité, Aminata Touré préconise la dissolution de l’Assemblée nationale dès le 31 juillet prochain, suivie de nouvelles élections. Elle estime qu’une nouvelle Assemblée élue refléterait mieux la volonté du peuple sénégalais et permettrait au Premier ministre, Ousmane Sonko, de présenter une vision gouvernementale claire et légitime pour les cinq prochaines années.
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Commandez MaintenantCette position marque un soutien significatif à Ousmane Sonko, qui a déjà déclaré qu’il refuserait de présenter sa déclaration de politique générale devant l’actuelle Assemblée tant que les conditions de légitimité ne seraient pas rétablies, notamment en ce qui concerne le poste de Premier ministre dans le règlement intérieur.
La proposition d’Aminata Touré intervient dans un contexte tendu de débats politiques au Sénégal, où la question de la légitimité des institutions gouvernementales est au cœur des préoccupations. Sa demande de dissolution de l’Assemblée nationale pourrait ouvrir la voie à des discussions approfondies sur la réforme électorale et la représentation démocratique dans le pays.