Deux individus, un activiste et un prêcheur, ont été placés en garde à vue à Dakar après avoir attaqué verbalement le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko pour ses récents propos sur l’homosexualité, selon une source proche de l’enquête.
Les accusations : Les deux hommes font l’objet d’investigations pour « diffusion de fausses nouvelles » et « offense » à l’encontre du chef du gouvernement.
Bah Diakhaté, l’activiste, a été interpellé lundi par la Division des investigations criminelles (DIC) après avoir critiqué publiquement M. Sonko dans une vidéo. Le prêcheur Cheikh Ahmed Tidiane Ndao a été placé en garde à vue mardi pour des attaques similaires dans une autre vidéo.
Lire aussi : Marc Brys : la FIFA retire a nouveau le nom de l’entraîneur du Cameroun, la raison !
Le débat sur l’homosexualité a été ravivé au Sénégal suite aux propos tenus par M. Sonko lors de la visite de l’opposant français Jean-Luc Mélenchon. M. Sonko a critiqué les tentatives des pays occidentaux d’imposer leur mode de vie aux pays africains et de faire pression pour la légalisation de l’homosexualité, qualifiant cela de « casus belli ».
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantLe Premier ministre sénégalais a défendu la position selon laquelle l’homosexualité est largement considérée comme une déviance au Sénégal et a souligné que la loi réprime sévèrement les actes « contre nature » avec un individu du même sexe. Il a également plaidé pour le respect des spécificités des sociétés africaines dans la gestion des questions de genre, tout en affirmant que si l’homosexualité n’est pas acceptée, elle est tolérée.
Certains cercles proches des religieux, des opposants et des militants ont critiqué M. Sonko pour avoir défendu la tolérance envers l’homosexualité et pour avoir permis à M. Mélenchon de plaider en faveur des minorités sexuelles lors de sa visite.