Hébergement web Community Manager Annonces TogoPapel

Arrestation au Sénégal : Bah Diakhaté se défend avec une arme de Diomaye Faye

Le mercredi 22 mai, Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont été présentés au tribunal, suscitant un retour de parquet sur ordre du procureur de la République. Arrêtés respectivement par la Division des Investigations Criminelles (DIC) lundi et mardi, ils sont poursuivis pour offense envers une autorité exerçant des prérogatives présidentielles et diffusion de fausses informations.

Durant leur interrogatoire, Cheikh Tidiane Ndiaye a exprimé ses regrets pour ses critiques virulentes contre le Premier ministre Ousmane Sonko et a promis de ne plus récidiver. Bah Diakhaté, quant à lui, a maintenu ses déclarations en exhibant des documents censés corroborer certaines de ses accusations.

Lire aussi : La Chine impose des sanctions aux entreprises américaines

Selon le journal L’Observateur, qui a dévoilé les détails de l’enquête, Diakhaté revendique le statut de lanceur d’alerte concernant des transactions immobilières présumées douteuses impliquant le président et le Premier ministre. Il est à noter que l’adoption d’une loi pour protéger les lanceurs d’alerte est envisagée par le successeur de Macky Sall, bien que le projet ne soit pas encore abouti.

Pin it on Pinterest
fotojet 2 8 696x319 1

Pour se défendre des accusations d’offense, Bah Diakhaté a précisé qu’il ne faisait pas référence à Diomaye Faye et Ousmane Sonko en tant que dirigeants actuels, mais comme inspecteurs des Impôts et Domaines à l’époque des faits reprochés. Il a ainsi évoqué la cession d’un terrain à Yoff par Diomaye Faye à Cheikh Djiba, soutenant ses propos avec divers documents légaux.

Lors de son audition, Bah Diakhaté a réitéré ses affirmations sur les déclarations de patrimoine d’Ousmane Sonko, alléguant que ce dernier avait vendu une propriété en 2018, malgré une déclaration de patrimoine contradictoire. Diakhaté a fourni aux enquêteurs un acte de cession pour étayer ses dires.

Cette affaire complexe met en lumière les tensions entre liberté d’expression et protection des autorités, tout en soulignant la nécessité de clarifications légales sur le statut des lanceurs d’alerte au Sénégal.

Voici la section des commentaires :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

5 × un =