Le nouveau président sénégalais, Bassirou Faye, a exprimé sa volonté de discuter de la présence militaire française au Sénégal « avec sérénité », tout en évitant une « rupture brutale ». Élu sur la promesse de rompre avec l’ancien système, Faye n’a pas précisé de date pour une éventuelle fermeture des bases françaises.
Lors d’une déclaration, il a affirmé : « Je ne peux pas vous dire quand ça aura lieu… Les modifications doivent être discutées en toute sérénité et amitié. » Cette approche s’inscrit dans le contexte d’une annonce récente du président français Emmanuel Macron, qui a indiqué une réduction significative de la présence militaire française en Afrique de l’Ouest et centrale.
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Actuellement, la France dispose de plusieurs installations militaires à Dakar, avec une prévision de réduction de ses troupes à une centaine, contre 350. Cette décision s’inscrit dans un cadre plus large de réajustement des relations militaires en Afrique.
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Commandez MaintenantDans un entretien en wolof, Faye a également abordé les défis rencontrés par la Cedeao après le retrait de trois de ses membres, le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Il s’est déclaré prêt à jouer un rôle de médiateur pour ramener ces pays à la table des négociations, soulignant qu’il n’avait pas participé aux sanctions imposées contre eux, ce qui pourrait faciliter le dialogue.
En parallèle, Faye a mentionné sa volonté de renégocier des contrats jugés désavantageux par l’ancien régime et a promis de saisir la justice en cas de malversations détectées lors des audits en cours sur la gestion de l’argent public.
Élu en mars, Faye, 44 ans, a pris ses fonctions après une période de détention et a déjà initié des réformes économiques, notamment la baisse des prix des produits de première nécessité. Sa récente participation au sommet de la Cedeao témoigne de son engagement à renforcer les liens régionaux tout en naviguant les complexités des relations internationales.