Le Premier ministre belge, Alexander De Croo, a annoncé sa démission dimanche soir après les mauvais résultats obtenus par son parti, l’Open Vld, lors des élections fédérales et régionales en Belgique. Visiblement ému, De Croo a exprimé sa déception face aux résultats électoraux, n’ayant pas pu retenir ses larmes en félicitant les vainqueurs, à savoir le parti nationaliste flamand N-VA, le parti d’extrême droite Vlaams Belang et le parti socialiste flamand Vooruit.

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« Pour nous, ce fut une soirée particulièrement difficile, nous avons perdu, » a déclaré De Croo. Il a également souligné le contraste entre les résultats des libéraux flamands et ceux des libéraux francophones (MR), qui ont connu un succès notable à Bruxelles et en Wallonie. De Croo a qualifié son rôle de « figure décorative de cette campagne », admettant implicitement une responsabilité partielle dans les résultats décevants de son parti.

Cette annonce marque un tournant significatif dans la politique belge, mettant en lumière les défis auxquels le parti libéral flamand est confronté dans un paysage politique de plus en plus fragmenté. La démission de De Croo ouvre une nouvelle phase d’incertitude politique en Belgique, avec des implications potentielles pour la formation d’une nouvelle coalition gouvernementale.