La situation entre le Bénin et le Niger reste tendue, notamment en ce qui concerne la fermeture de la frontière terrestre du côté nigérien, ce qui entrave les échanges commerciaux entre les deux pays, en particulier l’exportation du pétrole nigérien via le littoral béninois.

Le président béninois Patrice Talon a exprimé son incompréhension quant au maintien de cette fermeture, soulignant la nécessité pour les autorités nigériennes de clarifier officiellement que la fermeture des frontières terrestres ne s’applique pas au pétrole. Une telle clarification permettrait de faciliter les formalités douanières de transit du pétrole entre les deux pays.

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Le premier chargement de pétrole nigérien au port de Sèmè Kpodji, au Bénin, n’a eu lieu que le 19 mai en raison des sanctions imposées à Niamey par la CEDEAO après le coup d’État survenu en juillet 2023.

Le ministre béninois des Mines, Samou Seïdou Adambi, s’est rendu à Niamey pour trouver une solution concernant le chargement du pétrole nigérien au port de Sèmè Kpodji, mais il n’a pas été reçu par le général Abdourahamane Tiani, à la tête du Niger depuis le coup d’État de juillet 2023.

Le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, a déclaré que la fermeture de la frontière était due à des raisons de sécurité, accusant le Bénin d’accueillir des soldats étrangers sur son territoire, qu’il soupçonne de donner une formation à des terroristes. Cependant, le Bénin a nié ces allégations, affirmant qu’il n’y a pas de base militaire française sur son territoire.

Malgré les tensions, le Premier ministre nigérien a souligné l’importance des relations fraternelles entre les deux pays et a appelé à une clarification de la part des autorités béninoises pour résoudre cette situation.