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Bénin : Patrice Talon part en guerre contre la première cause de mortalité

Au Bénin, le paludisme reste la première cause de mortalité, en particulier chez les jeunes enfants. Mais le président Patrice Talon est déterminé à changer la donne. Depuis avril 2024, le pays a lancé une ambitieuse campagne de vaccination visant à endiguer l’emprise mortelle du paludisme, et les premiers résultats sont déjà porteurs d’espoir.

Grâce à cette initiative, le gouvernement Talon tourne la page sur des années de souffrances causées par une maladie qui encombre les lits d’hôpitaux, bouleverse les familles et fait des milliers de victimes chaque année.

Un vaccin salvateur pour le Bénin, une première étape audacieuse

La campagne de vaccination, qui a débuté dans trois zones à haut risque, Allada-Toffo-Zè au sud, Savalou-Bantè au centre et Banikoara au nord, a été lancée avec un seul objectif : protéger les enfants les plus vulnérables avant qu’ils ne soient victimes du paludisme.

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« Le paludisme reste la première cause de consultations médicales, d’hospitalisations et de décès au Bénin. Il fallait agir », a déclaré Landry Kaucley, directeur de la vaccination et de la logistique à l’Agence des soins de santé primaires.

Malgré les inquiétudes initiales concernant le déploiement du vaccin, la première année a été un succès. Plus de 95 000 enfants ont reçu la première dose, dépassant largement les attentes.

Dépasser les attentes et sauver des vies

Selon les responsables, la campagne a atteint une couverture vaccinale impressionnante, signe que les communautés acceptent et soutiennent la nouvelle stratégie. Le vaccin, administré en quatre doses – trois avant l’âge d’un an et une dernière à 18 mois – affiche déjà une forte adoption précoce. Plus de la moitié des enfants ciblés ont reçu leur deuxième dose.

« Ces résultats sont extrêmement encourageants», a déclaré Kaucley. « Ils prouvent que nous sommes sur la bonne voie et que notre population fait confiance à la science et au système.»

La campagne a ciblé huit départements et 38 municipalités, identifiant 16 zones de santé les plus à risque. Parmi celles-ci, les trois zones pilotes servent désormais de modèles pour un éventuel déploiement national.

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La prévention reste importante

Si la vaccination est porteuse d’espoir, les responsables de la santé soulignent volontiers qu’elle ne constitue qu’une partie de la stratégie.

« La vaccination est essentielle, mais elle doit s’accompagner d’efforts de prévention vigoureux », a averti le Dr Codjo Dandonougbo, coordinateur du Programme national de lutte contre le paludisme. Il a insisté sur l’importance de continuer à utiliser des moustiquaires imprégnées d’insecticide, de protéger correctement les fenêtres et les portes, et de consulter un médecin dès les premiers symptômes.

Le gouvernement poursuit également ses campagnes de sensibilisation auprès des parents, les exhortant à administrer les quatre doses à leurs enfants afin de garantir une protection complète.

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