Téhéran a confirmé un bilan d’au moins 78 morts suite à une campagne massive de frappes israéliennes qui a débuté avant l’aube du vendredi 13 juin 2025. C’est l’une des escalades les plus violentes de la région ces dernières années. Ces frappes ont visé des sites militaires et nucléaires iraniens clés, dont l’usine d’enrichissement d’uranium de Natanz, et ont été qualifiées de « déclaration de guerre » par les responsables iraniens.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a annoncé que l’opération durerait « plusieurs jours », tandis qu’Israël menait une offensive aérienne impliquant plus de 200 avions frappant une centaine de cibles en Iran.
Qui étaient les victimes des frappes israéliennes?
Le gouvernement iranien a publié les noms et grades de plusieurs victimes importantes, dont :
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- Général Hossein Salami, commandant des Gardiens de la révolution
- Général Amirali Hajizadeh, chef de la force aérospatiale des Gardiens
- Général Mohammed Bagheri, chef d’état-major des forces armées iraniennes
- Général Gholamreza Mehrabi, adjoint au renseignement
- Général Mehdi Rabbani, adjoint aux opérations
- Neuf scientifiques nucléaires, selon des sources iraniennes et israéliennes
Au total, 78 morts et plus de 320 blessés, dont la majorité seraient des civils, ont été confirmés. Le représentant de l’Iran auprès des Nations Unies, Amir Saeid Iravani, a condamné l’attaque, la qualifiant de « violation flagrante du droit international ».
Que visait Israël ?
L’armée israélienne affirme avoir réussi à paralyser des sites stratégiques majeurs :
- Centrales nucléaires de Natanz et de Fordo, dont les installations en surface de Natanz auraient été détruites.
- Un site de conversion d’uranium à Ispahan, déclaré « démantelé ».
- Deux bases militaires dans le nord-ouest de l’Iran, dont une à Tabriz.
- Quartier général des Gardiens de la révolution à Téhéran.
- Des zones résidentielles auraient été touchées lors de l’assaut contre la capitale.
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Malgré les dégâts, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) n’a signalé aucune augmentation des niveaux de radiation sur les sites ciblés.
Représailles iraniennes : missiles balistiques et drones.
En réponse, l’Iran a lancé plusieurs vagues de missiles balistiques et de drones armés contre Israël dans la nuit de vendredi à samedi. En Israël, le bilan des victimes s’élève à trois morts et des dizaines de blessés, dont Tel-Aviv. L’Iran a affirmé que ses frappes visaient « des dizaines de bases militaires et d’infrastructures stratégiques ».
Les deux pays ont désormais fermé leur espace aérien, et Israël a déclaré l’état d’urgence, mobilisant des réservistes sur tous les fronts. Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a lancé un avertissement glaçant, promettant un « sort douloureux » à Israël, tandis que le président Massoud Pezeshkian a promis que l’Iran ferait « profondément regretter » l’attaque à son rival.