Le vendredi 8 novembre, Duma Boko a prêté serment en tant que nouveau président du Botswana, mettant fin à plus de cinq décennies de domination politique du Parti démocratique du Botswana (BDP). Ce moment historique a eu lieu au National Stadium de Gaborone, où Boko, leader de la coalition Umbrella for Democratic Change (UDC), a pris ses fonctions après sa victoire lors des élections générales du 30 octobre dernier.
Dans son discours, le président élu a exprimé sa gratitude pour ce moment mémorable, affirmant : « Que Dieu m’assiste ! Un Modimo, une merveille ! » et promettant de servir tous les Botswanais avec intégrité et équité. Duma Boko a aussi souligné l’importance de l’unité nationale, malgré les différences, et a réaffirmé son engagement à œuvrer pour l’intérêt général, respectant les valeurs démocratiques du pays.
(Photo by Monirul Bhuiyan / AFP)
La cérémonie a attiré des dignitaires de la région, dont le représentant du président kényan, Kithure Kindiki, qui a salué la paix et la tranquillité qui ont marqué le processus électoral botswanais.
Ce passage de pouvoir symbolise non seulement la fin du règne de 50 ans du BDP, mais aussi un tournant majeur dans l’histoire du pays, avec l’arrivée au pouvoir du premier président né après l’indépendance. À 54 ans, Boko, diplômé de Harvard et défenseur des droits humains, se présente comme le leader d’une génération avide de changement. Il a d’ores et déjà promis de lutter contre le chômage des jeunes, qui touche près de 38 % de la population, et de réformer les secteurs de l’emploi, de la santé et de la pauvreté.
Les Botswanais, portés par l’espoir d’un avenir meilleur, attendent beaucoup de leur nouveau président. Duma Boko semble prêt à relever ce défi, fidèle à son engagement envers la justice sociale et la prospérité collective.
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