Le 4 octobre 2024, le président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a pris une décision ferme en mettant fin aux fonctions de trois officiers des Forces armées nationales. Cette décision, officialisée par décret présidentiel, marque un tournant dans la gestion des manquements au sein de l’armée burkinabè.
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Les officiers concernés sont le lieutenant-colonel Ouoba Djassanou Roméo, l’intendant-commandant Ouédraogo Sékou et le commandant Belem Mahamady. Tous trois ont été radiés de l’armée en raison d’absences prolongées et injustifiées. Le lieutenant-colonel Ouoba a été démis de ses fonctions le 4 octobre 2024, tandis que ses collègues avaient déjà été radiés le 5 septembre 2024. Ces radiations interviennent dans un contexte où l’engagement total des forces armées est primordial pour faire face à la menace terroriste qui sévit dans le pays.
Les décrets présidentiels précisent que ces officiers, désormais écartés de leurs responsabilités militaires, sont libres de se tourner vers des activités civiles. Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une politique de tolérance zéro prônée par Ibrahim Traoré, qui, dès le début de son mandat, avait souligné l’importance de la discipline militaire pour la reconquête du territoire national.
La radiation de ces officiers illustre la détermination du gouvernement burkinabè à ne tolérer aucun manquement susceptible de compromettre les efforts de lutte contre l’insécurité. Cette décision envoie un message clair aux autres membres des forces armées, les incitant à redoubler de vigilance et d’engagement face aux défis sécuritaires auxquels le pays est confronté.