Hébergement web Community Manager Annonces TogoPapel

Burkina Faso : Ibrahim Traoré crée un organe de coordination pour l’AES

Lors du conseil des ministres du mercredi 14 août 2024, le président burkinabè Ibrahim Traoré a franchi une étape significative en approuvant la création d’un organe dédié à la coordination des activités de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette décision marque une avancée majeure dans l’engagement du Burkina Faso au sein de cette confédération récemment formée, aux côtés du Mali et du Niger.

La nouvelle structure, baptisée Commission nationale de la Confédération « Alliance des États du Sahel » (CN-AES), sera placée sous l’autorité directe du président Traoré. Cette commission jouera un rôle central dans le suivi et la mise en œuvre des décisions prises par le Collège des Chefs d’État et les Conseils des ministres confédéraux de l’AES.

Lire aussi : Niger-Algérie : Une alliance naissante qui ébranle l’unité de l’AES

Selon le décret adopté, la CN-AES a pour mission d’assister le président du Faso dans le processus de structuration et de fonctionnement de la Confédération. Elle aura également la responsabilité de préparer les réunions stratégiques de l’AES, qu’il s’agisse des sessions du Collège des Chefs d’État ou des rencontres ministérielles, et d’assurer le suivi des décisions prises lors de ces assemblées.

Pin it on Pinterest
1er Sommet de lAES voici ce quil faut retenir

Cette initiative intervient après la signature récente d’une convention entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, visant à renforcer leur coopération en matière de défense, de sécurité et de développement. La création de la CN-AES s’inscrit dans cette dynamique, en fournissant un cadre national pour coordonner les efforts du Burkina Faso au sein de l’AES.

L’établissement de cet organe de coordination démontre la volonté du président Traoré de structurer davantage la participation de son pays dans cette alliance stratégique, tout en consolidant les liens avec les autres membres de la confédération. La CN-AES représente ainsi un outil clé pour le Burkina Faso dans son rôle au sein de l’AES, un partenariat essentiel pour le développement et la sécurité de la région sahélienne.

Voici la section des commentaires :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

un × 1 =