Alors que l’échéance présidentielle de 2025 approche en Côte d’Ivoire, la question d’une éventuelle candidature du Président Alassane Ouattara suscite des débats intenses. Lors d’un point presse tenu le jeudi 19 décembre 2024, à l’issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a éclairci la position actuelle du Chef de l’État.

Selon le ministre, la décision finale revient à Alassane Ouattara lui-même. « Nous attendons qu’il dise s’il répond à l’appel du peuple ou pas », a-t-il déclaré, tout en soulignant les nombreux appels émanant de divers segments de la société ivoirienne agriculteurs, jeunes, femmes, et travailleurs en faveur d’un quatrième mandat du Président.

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Amadou Coulibaly a également insisté sur le respect scrupuleux des textes législatifs par le Chef de l’État. Rappelant qu’Alassane Ouattara n’avait été candidat en 2020 qu’après s’être assuré de la conformité de sa démarche avec les lois, il a dénoncé les accusations insinuant une éventuelle transgression des règles. « C’est une injure pour un homme connu pour sa droiture et son respect des lois », a martelé le ministre.

Pour l’heure, Alassane Ouattara ne s’est pas exprimé sur son intention de briguer ou non un quatrième mandat. Cette attente maintient le suspense dans le paysage politique ivoirien, où chaque déclaration officielle est scrutée de près.

Ce flou alimente les spéculations, mais il est évident que la décision du Chef de l’État, lorsqu’elle sera rendue publique, pourrait redéfinir l’avenir politique de la Côte d’Ivoire. En attendant, la question reste ouverte, et le pays retient son souffle face à une éventuelle candidature qui marquerait un tournant décisif dans son histoire récente.