La Côte d’Ivoire est à nouveau confrontée à une crise sociale, cette fois-ci dans le secteur de l’éducation. Huit syndicats d’enseignants, dont le CEPENSI, l’ESEF-CI et le SYNESCI, ont décidé de maintenir leur préavis de grève de 72 heures, malgré les efforts de médiation déployés par la ministre de l’Éducation nationale, Mariatou Koné. Les revendications des enseignants portent principalement sur le paiement de primes trimestrielles, et leur détermination à poursuivre le mouvement semble inébranlable.
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Cette situation délicate est exacerbée par la division au sein du mouvement syndical, ce qui complique la recherche de solutions durables. Si la grève se concrétise, elle pourrait perturber gravement le déroulement des cours et compromettre la qualité de l’éducation, des enjeux cruciaux pour le pays. Pour éviter cette issue, le gouvernement a réagi en insistant sur le respect des procédures légales entourant le droit de grève, menaçant de sanctions ceux qui ne s’y conformeraient pas.
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Commandez MaintenantDe plus, les autorités ont demandé aux responsables régionaux de l’éducation de dresser la liste des enseignants susceptibles de participer à cette grève prévue pour les 15, 16 et 17 octobre 2024.
Il est intéressant de noter que certains syndicats ont choisi d’adopter une approche plus conciliatrice, privilégiant le dialogue avec le gouvernement. Ces derniers estiment que des progrès ont déjà été réalisés dans les négociations. Cette situation met en lumière les divergences au sein de la communauté éducative en Côte d’Ivoire, soulignant les défis auxquels le pays doit faire face pour assurer un avenir éducatif serein et constructif.