L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) reste profondément préoccupée par le sort de Mohamed Bazoum, l’ancien président du Niger, actuellement détenu par le régime militaire. Lors de son dernier sommet, l’OIF a réaffirmé sa demande insistante pour la libération de Bazoum et de son épouse, exprimant ainsi son soutien à la démocratie et aux droits de l’homme dans le pays.
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L’organisation s’est jointe à un communiqué émanant de la 1212e réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, soulignant son inquiétude face à la prolongation de la détention de l’ancien président. L’OIF exige non seulement la libération immédiate et inconditionnelle de Bazoum, mais également celle d’autres personnes injustement emprisonnées. Ces revendications s’inscrivent dans un contexte où l’ancien président, élu en 2020, a été renversé lors d’un coup d’État militaire le 26 juillet 2023.
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Commandez MaintenantEn réaction à cette crise, l’OIF a suspendu le Niger de ses instances, une mesure qui pourrait être levée si le général Abdourahamane Tiani et son équipe accédaient aux demandes de l’organisation. Les proches de Bazoum dénoncent sa détention comme un acte arbitraire, le qualifiant de véritable prise d’otage.
Mohamed Bazoum est actuellement confronté à des poursuites judiciaires devant un tribunal militaire pour « haute trahison » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Malgré les nombreuses pressions internationales et les appels à sa libération, la junte militaire semble inébranlable dans sa décision. L’OIF, quant à elle, continue de défendre les principes démocratiques, rappelant que le respect des droits fondamentaux est essentiel pour un avenir pacifique et stable au Niger.