La situation humanitaire au Darfour Nord continue de se détériorer, notamment dans le camp de déplacés de Zamzam, où Médecins Sans Frontières (MSF) a dû suspendre ses activités. Le 10 octobre, l’organisation a annoncé l’arrêt de ses soins ambulatoires, affectant gravement des milliers d’enfants souffrant de malnutrition aiguë.
Cette décision fait suite au blocage de l’aide humanitaire par les Forces de soutien rapide (RSF) qui assiègent la ville d’al-Fashir, ainsi qu’aux restrictions sévères imposées par l’armée soudanaise. Ces obstacles empêchent l’accès aux zones sous contrôle rebelle, où la situation est particulièrement critique. MSF, présente dans la région, estime qu’un enfant meurt de malnutrition toutes les deux heures, soulignant l’ampleur de la catastrophe.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantLire aussi : Crise au Niger : L’OIF exige la libération de Mohamed Bazoum
Depuis fin septembre, l’organisation a cessé d’offrir des soins à 5 000 enfants, dont près de 3 000 souffrent de malnutrition aiguë sévère. En août, la famine a été officiellement déclarée à Zamzam, et les réserves de nourriture et de médicaments sont désormais épuisées. Malgré quelques livraisons récentes, les besoins des 450 000 habitants du camp restent largement insatisfaits.
L’hôpital de 80 lits géré par MSF continue de fonctionner, mais il ne prend en charge que les cas les plus graves. MSF alerte sur l’urgence d’un approvisionnement massif pour éviter une aggravation de la crise. L’organisation appelle la communauté internationale à intervenir rapidement afin de répondre aux besoins humanitaires pressants.