Des centaines de femmes manifestent en Tunisie, les détails

Le 13 août 2024, Tunis a été le théâtre d’une importante manifestation en l’honneur de la Journée nationale de la femme. Cette mobilisation, rassemblant des centaines de personnes, s’est tenue devant le siège de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT). Les manifestantes, principalement des militantes féministes, ont exprimé leur indignation face à l’incarcération de femmes ayant critiqué le président Kais Saied.

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Kais Saied, élu en 2019, a concentré tous les pouvoirs entre ses mains après un coup de force en juillet 2021, entraînant une dérive autoritaire largement dénoncée. Depuis lors, de nombreux opposants, dont plusieurs femmes, ont été arrêtés. Lors de la manifestation, Karima Brini, présidente de l’Association Femme et Citoyenneté, a déclaré : « Malheureusement aujourd’hui, c’est un jour de colère pour les femmes emprisonnées à cause de leurs opinions politiques et de leur militantisme dans la société ». Elle a appelé à la libération immédiate de toutes les prisonnières politiques.

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Chaïma Issa, une figure de l’opposition et membre du Front de salut national, emprisonnée en 2023, a également pris la parole. Elle a partagé son expérience des conditions déplorables de détention, décrivant les prisons comme des lieux où les détenues souffrent de la chaleur et du manque de conditions minimales d’hygiène.

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Parallèlement, des partisans du Parti destourien libre ont organisé un rassemblement près du ministère de la Femme pour demander la libération de leur dirigeante, Abir Moussi. Emprisonnée depuis octobre 2023 et récemment condamnée à deux ans de prison, Mme Moussi est accusée sous une loi anti-fake news promulguée par Saied.

Les associations de défense des droits humains mettent en garde contre un recul des libertés en Tunisie, autrefois emblématique des révolutions arabes. Le climat politique actuel soulève des inquiétudes croissantes quant à la dérive autoritaire du régime en place.

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