Les autorités sanitaires togolaises sont en état d’alerte maximale suite à la confirmation de deux nouveaux cas de Mpox (anciennement variole du singe) dans la capitale, Lomé. Cela porte à trois le nombre total d’infections confirmées dans le pays au 21 mai.
Le premier cas, officiellement signalé le 16 mai, concernait une femme de 22 ans admise dans une unité spécialisée en maladies infectieuses. Quelques jours plus tard, les équipes médicales ont identifié deux cas supplémentaires après la mise en place de tests approfondis et de procédures de recherche des contacts.
Suivi des cas de Mpox : Plus de 50 contacts sous observation médicale
Alors que l’épidémie n’en était qu’à ses débuts, le ministère togolais de la Santé a rapidement mobilisé des ressources. À ce jour, 55 personnes entrées en contact avec les patients infectés ont été identifiées et font l’objet d’une surveillance étroite pour détecter les symptômes.
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Selon le professeur Anoumou Dagnran, responsable du comité national de riposte, environ 75 % des cas confirmés présentaient des lésions cutanées caractéristiques, principalement sur les paumes des mains, un symptôme caractéristique du Mpox. Les professionnels de santé sont en alerte afin de détecter les premiers signes chez les personnes potentiellement exposées.
Une réponse nationale rapide et stratégique
Le gouvernement togolais déploie une stratégie d’urgence à plusieurs niveaux pour contenir le virus et prévenir une transmission plus large. Le ministère de la Santé a activé un plan d’action en trois volets conçu pour s’attaquer de front à la menace :
- Surveillance renforcée : Les centres médicaux de Lomé font désormais l’objet d’une surveillance renforcée, grâce à des systèmes de surveillance en temps réel déployés pour détecter tout nouveau cas suspect.
- Campagnes de sensibilisation : Des campagnes d’information sont lancées dans les communautés et en ligne pour aider les citoyens à reconnaître précocement les symptômes du Mpox et à adopter des mesures de prévention.
- Préparation renforcée : Les unités d’isolement sont renforcées dans les principaux établissements de soins afin de faire face à toute augmentation du nombre de patients et de garantir un confinement rapide et efficace.
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Cette approche proactive s’appuie sur les enseignements tirés des précédentes crises sanitaires régionales, telles que les menaces liées aux virus Ebola et Marburg, où un confinement rapide était crucial.
Lors d’une allocution télévisée, les responsables gouvernementaux ont souligné l’importance de la coopération publique pour contenir la maladie. Les citoyens sont invités à signaler immédiatement tout symptôme suspect et à éviter tout contact physique étroit avec toute personne présentant des signes de maladie.