Le buzz autour du documentaire de Vinicius Junior récemment diffusé sur Netflix a pris une tournure sérieuse. Le FC Valence menace le géant du streaming de poursuivre en justice, invoquant la diffamation et la déformation des faits dans une scène du film.
Diffusé le 15 mai 2025, le documentaire explore le parcours émotionnel et professionnel de Vinicius Junior, de ses débuts à Flamengo à son ascension au Real Madrid, y compris les dures réalités auxquelles il a été confronté, notamment les insultes racistes sur le terrain. Mais une séquence a suscité une vive réaction de la part du club espagnol de Valence.
La scène du documentaire de Vinicius Junior au cœur de la polémique
Dans un extrait consacré au racisme dans le football, le documentaire fait référence à un match de Liga 2023 entre le Real Madrid et Valence au stade Mestalla. Le film affirme que Vinicius Junior a été victime de chants racistes, notamment traité de « singe » par des supporters dans les tribunes.
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L’attaquant brésilien, fervent défenseur de la lutte contre le racisme, avait également publié un message fort sur les réseaux sociaux à l’époque. Sur X (anciennement Twitter), il a écrit : « Je suis désolé pour les Espagnols qui ne sont pas d’accord, mais aujourd’hui, au Brésil, l’Espagne est connue pour être un pays raciste. Et malheureusement, compte tenu de ce qui se passe chaque semaine, je ne peux pas la défendre.»
Sa déclaration est devenue virale et a relancé le débat mondial sur le racisme dans le football européen.
Le FC Valence répond : « Mensonges et fausses déclarations »
Cependant, le FC Valence ne reste pas silencieux. Dans un communiqué officiel, le club a dénoncé la représentation de ses supporters et a exigé que Netflix supprime ou modifie la scène en question.
« En réponse à l’injustice et aux mensonges perpétrés contre les supporters du Valencia CF, le club a écrit aux producteurs du documentaire pour demander une correction. Cette représentation ne reflète pas la réalité. La vérité et le respect de nos supporters doivent prévaloir », peut-on lire dans le communiqué.
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Le club a souligné que les chants avaient été mal interprétés et qu’il n’y avait aucune intention de proférer des insultes racistes. Il a fermement nié tout abus racial organisé pendant ce match et a averti qu’il était prêt à porter l’affaire devant les tribunaux si la séquence restait inchangée.
Bien que Netflix et les producteurs du documentaire n’aient pas encore publié de réponse officielle, la controverse a déjà suscité un débat plus large sur l’équilibre entre narration et responsabilité, notamment lorsqu’il s’agit d’événements réels et d’impact sur la réputation.
Le documentaire de Vinicius Junior a été initialement salué pour sa prise de position audacieuse contre le racisme et son regard intime sur les combats et les triomphes du joueur madrilène. Mais cette menace juridique jette une ombre sur sa diffusion, soulevant des questions sur la justesse éditoriale et les limites de la liberté d’expression dans les médias.