Dans une décision qui a choqué de nombreuses personnes et a ému les milieux politiques et les célébrités, Donald Trump n’a pas exclu de gracier Diddy alias Sean Combs si le magnat du hip-hop est reconnu coupable dans son procès en cours pour trafic sexuel et racket.
S’exprimant depuis le Bureau ovale le vendredi 30 mai, l’ancien président a répondu à une question audacieuse d’un journaliste sur la possibilité d’accorder la grâce à Diddy. Sa réponse ? Du Trump d’antan.
« Personne ne m’a posé la question », a-t-il déclaré. « Mais je sais que les gens y réfléchissent. Je sais qu’ils y réfléchissent. Je pense que certains ont failli poser la question. » Trump a clairement indiqué ne pas avoir parlé à Diddy « depuis des années », mais a rapidement ajouté : « Il m’appréciait beaucoup. »
Diddy risque la prison à vie s’il est reconnu coupable
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Sean Combs est actuellement au cœur d’un procès très médiatisé à New York, où il est accusé de multiples chefs d’accusation, dont racket et trafic sexuel. L’affaire a déjà nécessité trois semaines intenses de témoignages, avec des allégations accablantes qui pourraient le conduire à une peine de prison à perpétuité s’il est reconnu coupable.
Le magnat de la musique, autrefois un géant de la culture et des affaires hip-hop, a vu son empire ébranlé par de nombreux procès, accusations et maintenant un procès fédéral en bonne et due forme. Ce drame a captivé fans et critiques, tandis que les révélations judiciaires continuent d’affluer.
Donald Trump reste vague, mais laisse entendre clairement
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Bien que Trump n’ait pas promis de grâce, sa formulation laisse la porte grande ouverte. « J’examinerais certainement les faits si je pensais que quelqu’un a été maltraité », a-t-il déclaré. « Que l’on m’apprécie ou non, cela n’aurait aucun impact sur moi.»
Ce genre de langage, soigneusement évasif mais plein de sous-entendus, est devenu une marque de fabrique de Trump. C’est le genre de phrase qui fait jaser, et celle-ci a eu un impact certain.
Si Trump donne suite à sa promesse, ce ne serait pas la première fois qu’il envisagerait des grâces très médiatisées concernant des célébrités. De Lil Wayne à Kodak Black, Trump a un historique de décisions controversées en matière de grâce.