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Droits LGBT : Le président du Parlement Ougandais condamne les nouvelles sanctions occidentales

Fin mai, le président Yoweri Museveni a promulgué une loi anti-homosexualité en Ouganda, interdisant les relations homosexuelles et prévoyant la peine de mort pour certains actes, notamment ceux impliquant des mineurs. Cette décision a déclenché une vague de critiques de la part des nations et organisations occidentales.

En réaction, les États-Unis ont imposé des sanctions contre plusieurs responsables ougandais, y compris Anita Among, présidente du Parlement, pour des accusations de corruption et de violations des droits de l’homme. Selon le Département d’État américain, cinq responsables actuels et anciens sont désignés pour leur implication dans des actes de corruption significatifs ou des violations flagrantes des droits de l’homme. Parmi les personnes sanctionnées figure le lieutenant-général Peter Elwelu, ancien chef adjoint de l’armée ougandaise, accusé de participation à des exécutions extrajudiciaires. Trois anciens ministres ont également été sanctionnés pour avoir détourné des matériaux destinés à des villageois démunis.

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Le Royaume-Uni a aussi pris des mesures similaires fin avril, sanctionnant Anita Among et deux autres parlementaires pour corruption présumée. En réponse, Anita Among a rejeté les accusations, les qualifiant de tentatives de dissimulation visant à cibler ceux qui s’opposent à l’homosexualité. Elle a critiqué le Royaume-Uni pour des allégations qu’elle considère comme fabriquées, soulignant que les dossiers britanniques ne prouvent pas qu’elle possède la propriété en question.

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Le Parlement ougandais a dénoncé ces sanctions, les attribuant à des rumeurs et à une pression politique en réponse au soutien du président Museveni à la législation anti-LGBT. L’Ouganda voit ces actions comme une ingérence dans ses affaires intérieures et une tentative de faire pression sur le pays pour qu’il modifie ses lois.

La situation révèle une tension croissante entre l’Ouganda et les pays occidentaux, mettant en lumière les divergences profondes sur les questions des droits de l’homme et de la souveraineté nationale. Les sanctions occidentales sont perçues par certains comme une tentative de coercition, tandis que d’autres les voient comme une réponse nécessaire aux violations des droits fondamentaux.

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