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Élection présidentielle sous haute tension en Tunisie

Alors que la Tunisie se prépare à une élection présidentielle le 6 octobre prochain, la participation de candidats emprisonnés ou en exil ajoute un climat de méfiance et d’incertitude. La situation politique est complexe et tendue, d’autant plus que le président en exercice, Kaïs Saïed, n’a pas encore officialisé sa candidature pour un second mandat. Les conditions entourant cette élection suscitent déjà de vives critiques et des inquiétudes quant à son équité.

L’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE) a annoncé que 58 candidats potentiels ont commencé à déposer leur dossier de candidature entre le 29 juillet et le 6 août. Pour être éligibles, ces candidats doivent recueillir 10 000 parrainages d’électeurs répartis dans plus de 10 circonscriptions, obtenir le soutien de 10 députés du Parlement ou de 40 présidents de collectivités locales. En outre, ils doivent être de nationalité tunisienne, musulmans, âgés d’au moins 40 ans, et présenter un casier judiciaire vierge.

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De nombreux candidats à la présidence se trouvent actuellement en prison, recherchés par les autorités ou en exil, ce qui soulève des questions sur la possibilité pour ces opposants politiques de mener une campagne libre et équitable. Tant qu’ils n’ont pas été jugés, ces candidats peuvent théoriquement se présenter, mais leurs conditions de détention ou d’exil compliquent grandement leur participation active au processus électoral.

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Kaïs Saïed, élu en octobre 2019, a fixé le premier tour de la présidentielle au 6 octobre, conformément à l’ancienne Constitution de 2014. Cette annonce intervient dans un climat de méfiance et de scepticisme, alors que ses détracteurs l’accusent de vouloir manipuler le scrutin à son avantage. La période de dépôt des candidatures est perçue par certains comme une formalité visant à légitimer une élection dont l’issue semble déjà écrite.

L’ISIE fait face à un défi de taille pour garantir la transparence et l’équité du processus électoral dans un contexte marqué par des tensions politiques et sociales. La collecte des parrainages est particulièrement délicate pour les candidats emprisonnés ou en exil. L’ISIE devra également veiller à ce que les critères d’éligibilité soient strictement respectés, notamment en ce qui concerne le casier judiciaire des candidats.

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